La prévalence estimée du TAC est de 2.6% dans toute la population et de 6% chez les personnes aînées (65 ans+).

75% des accumulateurs ont aussi un autre trouble dont un trouble de l’humeur ou un trouble anxieux.

Les premiers symptômes du TAC apparaissent souvent pendant l’enfance ou l’adolescence. Vers la mi-vingtaine, l’accumulation d’objets interfère dans le quotidien de la personne puis, vers la mi-trentaine, l’accumulation altère le fonctionnement de l’accumulateur au point où les critères diagnostiques pour le TAC sont atteints.

Le TAC chez l’enfant se voit par l’attachement à des objets et le fait de prêter des caractéristiques humaines à ces objets (anthropomorphisme). Mais attention : ces comportements peuvent aussi faire partie du développement normal de l’enfant.

L’âge moyen des accumulateurs qui demandent de l’aide est de 50 ans. Pourquoi? Parce que les symptômes deviennent plus incapacitants et le dysfonctionnement plus sévère avec le temps.  Les accumulateurs ont tendance à attendre que leur situation dégénère avant de demander de l’aide (p.ex., avis d’éviction; menace de séparation; DPJ; etc.).

Les personnes vivant avec le TAC consultent leur médecin cinq fois plus que la population générale mais leur motif de consultation est habituellement autre que le TAC.  75% demanderaient une consultation pour recevoir un diagnostic de TDAH. Les autres motifs sont : la dépression, un trouble anxieux, la fibromyalgie ou le syndrome de fatigue chronique.

Les personnes avec le TAC ont aussi beaucoup de problèmes de santé physique : hypertension, hypercholestérolémie, arthrite, apnée du sommeil, accidents vasculaires cérébraux, traumas crâniens, maladies pulmonaires obstructives, tuberculose et problèmes digestifs chroniques.